ASSA

Assa se situe à 300 Km au sud-Est d'Agadir, en passant par la ville de Guelmim, porte du Sahara où se trouve le plus grand souk de chameaux.

Sur la route d'Assa, on traverse une très belle chaine de montagnes Bani, frontière naturelle entre l’Atlas et le Sahara. Territoire géo-éco-touristique à grande valeur patrimoniale à bien des égards,  il offre des sites d’une beauté saisissante : des formes géologiques extravagantes, falaises spectaculaires, gorges et canyons,  désert, oasis  et palmeraies, sites archéologiques, Ksours et Kasbahs, tentes des nomades avec leurs troupeaux des chameaux et chèvres… ;  à tout ceci s’ajoute l’amabilité et l’hospitalité légendaire des populations locales.

L’histoire de la ville remonte à la préhistoire comme le prouvent les gravures d’animaux que l’on peut voir en montant au ksar. Fondée au XIIIème siècle sur un piton rocheux qui domine une source pérenne exploitée par une oasis importante, Assa, la cité de terre et de pierre, s’étend sur plusieurs hectares.

Les habitants de Assa sont pour la plupart des Ait Oussa, habillés de magnifiques gandouras bleues ou blanches.

Oasis située dans la vallée du Drâa, face aux monts du Ouakziz, à 104 km au sud de Guelmim et à 84 km au sud-ouest de Fam El Hisn.
Souk et centre administratif, capitale de la province d’Assa Zag, dans la région de Guelmim-Esmara.

Elle est reliée à la nouvelle route qui va en direction de Guelmim et traverse les contreforts sud de l’Anti-Atlas.
Zag se trouve à 80 km, Al Mahbas à 157 km et Esmara à 556 km, en direction du Sahara occidental. Ce fut une zone militaire conflictuelle, en raison de la présence du Front Polisario, en face de la frontière algérienne. Aujourd’hui, l’endroit est beaucoup plus tranquille.

À l’origine, c’était un Ksar en pierre obscure, bâti sur une crête rocheuse et fondé au XIIIème siècle par Sidi Yazza, fondateur d’autres centres religieux et intellectuels de la région du Drâa.

La tombe du précurseur marabout Sidi Yazza est aujourd’hui encore vénérée par les habitants et un moussem est célébré pour l’anniversaire du prophète, au cours duquel il est possible de découvrir les rites et coutumes de la population.

Les bâtiments de la Zawiya et le Ksar sont encore relativement bien conservés. Depuis le centre-ville, il faut suivre les pancartes « oasis », traverser le fleuve, découvrir le centre historique Ksar Assa dans les roches et monter à pied vers le Ksar, où l’on peut admirer quelques gravures rupestres.

Assa est un vieux Ksar de pierres sombres, fondé au XIIIème siècle par le Saint conquérant Sidi Yazza Ou Idha. On sait que c’est d’Assa que les fondateurs des centres religieux et intellectuels de la région du Draa, qui allaient devenir le berceau de plusieurs dynasties du royaume chérifien.

 Le  tombeau  du  marabout  précurseur  Sidi Yazza  Ou  Ihda,  est toujours vénéré par les habitants de l’oasis, arabes, berbères et harratines. C’est avec l’accord d’un marabout local que son fils, Ali Ben Azza, alla s’installer à Tissint pour fonder une zaouia. Sidi Yazza Ou Ihda mourut en 727 de l’hégire à Assa. Les bâtiments de la zaouia, dans l’ancien ksar aujourd’hui en ruines, sont encore relativement bien conservés (travaux de réhabilitation et de restauration en cours par l’APDS : Agence de Promotion et de. Développement des Provinces du Sud).Au dessus, des centaines de koubhas indiquent les tombes de 366 saints qui vécurent et enseignèrent à la zaouia pendant presqu’un millénaire.

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